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Sur Kharvaa : Tir à l’arc

Sur Kharvaa : Tir à l’arc
28
Jan

Les Mongols qui ont pris d’assaut l’Asie centrale ont conquis le plus grand empire terrestre du monde. Unis sous le chef Chinggis Khan, les Mongols se sont révélés presque imparables dans leurs conquêtes. L’empire Mongol s’étendait à travers l’Eurasie, de la mer du Japon à l’est à l’Europe centrale à l’ouest et de la Sibérie au nord au sous-continent indien. L’arme principale utilisée pour accomplir cela était l’arc mongol. La vie nomade dans la steppe, dure et impitoyable a conditionné les Mongols robustes au succès militaire. L’équitation et le tir à l’arc sont essentiels à la survie des éleveurs et des chasseurs dans les vastes prairies de Mongolie. Les enfants ont été élevés pour monter à cheval et maîtriser l’arc mongol dès leur plus jeune âge.

L’ingéniosité des généraux mongols et l’utilisation du cheval et de l’arc au combat ont fait des Mongols une puissance mondiale.

 

L’époque de la conquête, et la plupart des oppositions mongoles contre les Qing sont décrites comme ayant été menées avec des armes à feu sur du côté mongol. Cela suggère que ce sont les Qing qui les ont fait revenir aux arcs à une époque où l’utilisation d’armes à feu était déjà une pratique répandue parmi les soldats mongols. Lorsque les Qing sont tombés, les mongols ont converti l’arc mandchou auquel ils étaient désormais habitués en un arc de sport en raccourcissant les oreilles. Des oreilles plus courtes ont du sens si vous n’avez plus besoin de tirer des flèches de guerre lourdes: elles sont déjà efficaces avec des poids de tirage plus légers et fonctionnent mieux avec des flèches plus légères, en les tirant plus rapidement.

 

De nombreux chercheurs conviennent que le tir à l’arc en Mongolie est l’un des premiers sports traditionnels. De même que depuis l’âge de pierre, l’humanité a commencé à utiliser les arcs pour la chasse. Les arcs étaient plus petits et au fil du temps les mongols ont conçu habilement avec du bois, corne et en tendon sont devenus le principal type d’arc utilisé aujourd’hui. Les arches mongoles modernes sont plus grandes (160cm de long) et ont des supports de corde, avec un design très similaire aux arches utilisées par l’armée chinoise pendant la dynastie Qing. Dès la mise à disposition des armes à feu, l’importance du tir à l’arc à cheval en Mongolie et au monde entier a diminué après 17e siècle. On note que dans des documents que les arcs ne sont pas utilisés uniquement pour les guerres ou pour la chasse mais sont rapidement été utilisés dans les festivals. L’arc traditionnel date donc de 2 000 ans. À partir de ce moment, la forme de la flèche a également changé.

Les flèches

Tirant des flèches grandes et lourdes, l’arc mongol a porté un coup puissant. Contrairement aux arcs turcs, qui ont été conçus pour le tir à l’arc en vol et le tir rapide, l’arc mongol est le plus massif de tous les arcs traditionnels en composite. L’objectif était de tirer sur les cibles les plus grandes et les plus massives avec une énergie cinétique maximale. Les moindres détails sont importants, pour une bonne rotation et  équilibre dans les airs. Par conséquent, ces facteurs sont minutieusement pris en compte lors de la réalisation de flèches suivant l’ancienne norme mongole. Le bouleau est un matériau essentiel, la longueur d’une flèche est entre 80 et 100 cm, et le diamètre du tube est d’environ 1 cm.

Construction

L’arc mongol appartenait à la tradition de l’arc composite asiatique. Son noyau est en bois, le bambou, avec une corne à l’intérieur du côté de l’archer et un tendon à l’arrière, tous reliés par de la colle animale.

Les tendons de cerf ou d’orignal sont séchés et battus en une masse de fibres lâches. Ces fibres sont ensuite plongées dans la colle de poisson et superposées à l’arrière de l’arc mongol. Ce processus aurait pris du temps et de l’attention, car trop peu de fibres rendraient l’arc faible. À l’inverse, trop de tendon pourrait rendre l’arc rigide. Contrairement à d’autres matériaux, la résistance du tendon augmente en cas d’étirement ou d’impact. Cette élasticité est une propriété dérivée de la structure moléculaire de la protéine des tendons.

Un accessoire en corne, utiliser pour maintenir la corde un peu à l’écart des lames d’arc. Cet accessoire aide l’archer en augmentant la force appliquée dans les étapes initiales de mise en tension, augmentant ainsi l’énergie totale stockée dans ce processus et qui est transférée à la flèche. La colle animale de dissous dans l’eau, les arcs composites peuvent être endommagés par la pluie ou par l’humidité excessive. Un revêtement en écorce de bouleau résistant à l’eau peut offrir une protection contre l’humidité et les dommages.

Lorsque la couche d’écorce de bouleau a été ajoutée, l’arc est étroitement enveloppé dans des cordes. L’arc mongol se sèche et durcit ensuite à température ambiante pendant un an ou plus. Cela garantit que l’arc devient extrêmement solide et qu’il conserve sa forme. L’arc est normalement gardé dans un étui en cuir pour le protéger lorsqu’on ne l’utilise pas.

Technique

La technique mongole consiste à utiliser uniquement le pouce, le doigt le plus fort, on saisit la corde avec le pouce, l’index et le majeure entoure du pouce pour renforcer la prise. Ce type de prise est traditionnel dans certains pays d’Asie.

Cette prise est plus légère lorsque vous n’utilisez qu’un seul doigt, ce qui peut aider à éviter le ¨pincer¨ la flèche. Les archers mongols mettent un anneau en métal sur le pouce pour protéger le doigt. Il est également utile d’éviter un problème que ceux qui utilise d’autre type de prise où les trois doigts ne relâchent pas la corde exactement en même temps et le tir peut échouer.

 

 

 

Il y a une stèle de pierre dédié à Esunkhe, le fils du frère de Chinggis Khan. Une interprétation de cette inscription: « Alors que Chinggis Khan tenait une assemblée de dignitaires mongols, après sa conquête de Sartaul (Turkestan oriental), Esunkhe a tiré une cible à 536m« .

Festivité, Naadam

Le tir à l’arc est un festival de défi, un concours mongol de celui qui sera le meilleur tireur. Le tir à l’arc est l’un des quatre types de festival national, avec trois autres catégories de tir à l’arc: Buriad, Khalkh et Uriankhai.

 

L’un des trois jeux d’homme virile est le tir à l’arc et c’est une tradition ancienne. Ce concours a été créé pour améliorer les compétences de tir à l’arc autant que vous le pouvez, tirer habillement le plus loin possible pour atteindre sa cible. Ce concours est nait d’un rituel où les meilleurs tireurs tirent des flèches pour fêter les grandes proies dans la chasse, ainsi que le rituel de la chasse aux proies et la pratique du tir à l’arc.

 

Pendant le festival Naadam, tous les archers masculins, féminins et enfants portent des costumes traditionnels et concourent dans trois catégories: Khalh, Buriad et Uriankhai, qui ont des différences dans les arcs et les flèches utilisées, ainsi que la distance de la cible. Khalh est le nom du groupe majoritaire de la Mongolie et Buriad et Uriankhai sont les noms de deux des plus de 20 groupes minoritaires de la Mongolie.

Au niveau des distances de tir : 60m pour les femmes, 75m pour les hommes

Pour les enfants de moins de 18 ans : pour garçon, on multiplie son âge par quatre pour la distance de tir. Pour fille, on multiplie son âge par 3 pour la distance de tir.

Les habitants du Gobi tir tout droit car l’arc est dur, alors que les habitants de Khangai tir en plutôt en l’air car l’arc est plus léger.

Il y a 2 cibles ¨ khanan ¨ et ¨ khasaa ¨, 20 flèches pour chaque cible.

¨ Uukhai ¨est une variation de chant qui accompagne la réussite. Il y a 3 types de ¨ uukhai ¨, D’abord le ¨ uukhai ¨de l’invitation, quand la cible est touchée, et de l’accueil.

Le uukhai est non seulement un chant de symphonie mais aussi pour féliciter la puissance des tireurs et leurs habiletés.

Pour les gagnants on attribue un grade de meilleur tireur ¨ Ulsiin mergen ¨ (Улсын мэргэн). Il y a 6 grades.

Lors de votre voyage en Mongolie vous aurez l’occasion de faire connaissance avec le tir à l’arc mongol. Il y a 3 facteurs en Mongolie, et un champion de tir à l’arc national qui fabrique des arcs et des flèches pour tout niveau.

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