Les ours Gobi sont inscrits comme étant en danger critique d’extinction dans le Livre rouge mongol des espèces en danger, la Société zoologique de Londres et le Groupe de spécialistes des ours de l’UICN. Cette évaluation était fondée sur des estimations selon lesquelles la population comprenait moins de 50 animaux adultes et était suffisamment éloignée des autres populations étroitement liées génétiquement pour qu’on ne puisse raisonnablement s’attendre à une immigration ou une émigration. Elle est inscrite à l’Annexe I de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES), dont la Mongolie est un pays signataire. Aucun ours Gobi n’existe en captivité dans le monde.
Avant les années 1970, la répartition de l’ours Gobi dans le sud-ouest de la Mongolie s’étendait au-delà de ses limites actuelles et comprenait des zones adjacentes à la ZPMG au nord et à l’est. Cette zone comprenait la crête d’Edriin, la réserve naturelle d’Eej Khayrkhan à l’ouest de Bayantooroi et des parties du parc national Gurvan Saykhan à l’est. Les raisons pour lesquelles ces zones ne sont plus occupées ne sont pas connues.
Les recherches menées dans le cadre du projet Gobi Bear indiquent qu’il reste actuellement moins de 40 individus dans la nature. Bien que la population semble être stable à l’heure actuelle, ou en légère augmentation, il reste encore beaucoup de travail à faire pour assurer à ces ours les meilleures chances de survie.
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