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Le chamanisme-une vision de l’univers (Mongolie)

Le chamanisme-une vision de l’univers (Mongolie)
27
Sep

Initiation aux rituels et chants chamaniques mongols
Le chamanisme est aujourd’hui encore pratiqué par des tribus isolées de Siberie, d’Asie central, d’Amerique du Nord et Sud, d’Austarlie et du Nord de l’Europe. Il ne se base sur aucun livre sacré et ne reconnaît pas d’être divin, créateur de toutes choses. Le chamanisme n`est donc pas à proprement parler une religion mais plutôt une vision de l’univers organisé en plusieurs niveaux habités par différentes familles d`esprits. Tout événement de la vie, toute manifestation naturelle sont réputés être l’œuvre des esprits: une bonne chasse, une maladie, la pluie… Le chaman entre contact avec ces esprits afin d’obtenir une guérison, des réponses ou pour pratiquer un exorcisme.
Ce que le chamanisme appelle le granf esprit, ou esprit universel, connu chez les Amérindiens d’Amérique du Nord, par exemple comme le grand Manitou, est lui-même constitué de plusieurs entités don’t TENGRI, le ciel , est le plus élevé dans la hiérarchie. La règnent les esprits supérieurs. On trouve juste en dessous les esprits supérieurs de fertilité, du tonnerre ou du vent, les esprits naturels de la forêt, des sources ou du feu… C’est dans le monde du mileu que, selon la conception chamaniste, vivent les hommes. Quant au monde inférieur, il abrite les esprits malfaisants ou üyor: esprit de la maladie, des excès et des égarements.
La Mongolie est l’un des derniers grands refuges du chamanisme. Ce partimoine culturel ne doit cependant sa survie qu’à son extraordinaire vitalité. En effet, au XVI-e siècle, le chamanisme, alors répandu à travers toute la Mongolie, se vit progressivement supplanté par le bouddhisme d’origine tibétaine, qui répondait à un besoin nouveau de la noblesse mongole qui cherchait alors une unification du pouvoir. Les chamans furent partiellement incorpores à cette spritualité nouvelle, les grands chamans << blancs >> devenant les pretres << jaunes>> du bouddhisme. Un certain nombre de rites se trouvèrent intégrés dans la pratique mongole du bouddhisme, par exemple ceux autour des ovoos. Les plus refractaires à la conversion furent cependant pourchasses, exilés ou tués et les objets sacrés systématiquement détruits.
Bon voyage en mongolie!
la source:Page numero: 34, Mongolie, Patrick Bernard et Ken Ung, Avec la participation de Batpurev Tsedendorj, Editions Pages du monde, collection Anako. ISBN 978 291 586 7350

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